JEU DE L'HONORABLE OTSHUMAPITA
Le sénateur Adalbert Otshumapita doit avoir reçu une mission déclicate et ignoble contre l'avenir de Lodja en général et l'effritement du projet politique de l'Honorable Etumangele en particulier. En effet, c'est un peu tardivement que nous avons compris le jeu que joue réellement le sénateur et pour lequel il devra porter lourdement la responsabilité dans le temps.
Mais, revenons-en d'abord aux faits.
Le 13 mai 2013.
Honorable Etumangele transmet un rapport circonstancié au Ministre de l'Interieur sur les menaces d'insécurité à Lodja en général et dans le secteur de Lukfungu en particulier. Ces menaces, comme celles d'antan, commencent par l'imposition des Chefs de village, de groupement et de secteur. Comme ces actes sont entrain de se réaliser à Lukfungu ou la CCU vient d'imposer Monsieur Lufudu au poste de Chef de secteur, je craind fort que des actes de violence ne s'en suivent ici, comme ailleurs.
Cette lettre sera mal digérée par le Ministre Mende et l'ensemble de son staff politique. Après y avoir administrativement répondu, ils ont chargé toutes leurs batteries de tous les réseaux pour insecuriser tous les cadres et combattants du PDC/Sankuru à Kinshasa et à Lodja, en commençant par leur leader que je suis.
Des réactions en provenance de Lodja.
La première personne à me contacter au lendemain de la distribution de mon courrier fut Monsieur Mathieu EPOLE. Il a tenu un discours incohérent faisant transparaître les mauvaises intentions de la personne qui lui aurait instruit de m'appeler, puisque me parlait sans la moindre conviction des ses propres affirmations. Par exemple, M. Epole que j'appelle affectueusement "Papa Mathieu EPOLE" affirme ce qui suit. "Honorable Etumangele, j'ai beaucoup d'estime en votre personne pour trois raisons: d'abord, tu es mon camarade de classe à l'école primaire Elondo dans les années 60s à Lodja. Ensuite, tu es l'un des rares politiciens originaires de Lodja qui passent au siège de la Notabilite pour saluer les vieux chaque fois que tu arrive à Lodja. En fin, tu es notre Député national véritablement élu de notre circonscription électorale. Malheureusement, tu es la personne qui s'oppose à ma désignation au poste de Chef de quartier Okitandeke en remplacement d'un Chef aveugle et non originaire de Lodja. Comme tu me combat, moi aussi je dois te combattre à Lodja et tu vas regretter".
Nous avons essayé d'échanger avec lui et, après quoi, M. EPOLE dira: "Je comprend que tu n'as pas de problème avec moi, ni pour mes ambitions. Ce sont des gens qui tiennent à nous opposer. Cet échange est très enrichissant pour moi, je te prie de me soutenir tant que faire se peut".
Puis les informations de ma base font état d'une réunion que la NORELO aurait tenu à Lodja sur ordre de Kinshasa à propos de mon rapport. Le président de la NORELO a convoqué cette réunion avec un seul point à l'ordre du jour à savoir: obtention de la décision des membres originaires du secteur de Lukfungu sur ce que la NORELO doit faire de Honorable Etumangele. Prenant tour à tour la parole, un membre originaire de Lukfungu demande qu'il leur soit accordé un temps pour vérifier les accusations macabres faites à Etumangele avant de décider de quoi que ce soit. Un autre, Monsieur Albert Mbudiayombo dit: "non, il n'y a rien à vérifier. Comme le Ministre dit que Etumangele l'a insulté et l'a accusé en justice, ce ne peut être que vrai. Etumangele est un mauvais garçon, il n'est pas quelqu'un à défendre. Prenons seulement des mesures draconiennes en son égard pour le faire taire".
Quelques jours après, c'est le Président de la NORELO qui m'appelle en personne au téléphone en me disant ce qui suit: "Honorable Etumangele, je suis Dr JACOB, Président de la NORELO qui t'appelle pour te dire ce qui suit. Nous sommes très fâchés contre vous puisque vous avez insulté et accusé le Ministre Mende. Vous ne pouvez pas faire quoi que ce soit sans notre autorisation. Les gens d'Eswe nous font souffrir, ils veulent nous confisquer notre Lodja et vous vousêtes de leur côté. Vous refusez que les originaires de Lodja dirigent les quartiers, vous inciter le Ministre de l'Interieur à venir vérifier ce qui se passe à Lodja comme M. LUTUNDULA avait sollicité en son temps une enquête parlementaire sur les atrocités de Lodja, pourquoi ? Nous avons trouvé dans votre lettre les mêmes phrases que cellqui de LUTUNDULA. On dirait même que c'est lui qui aurait rédige cette lettre pour vous. D'où pour nous, vous êtes déjà classé comme ose Eswe. Et à ce titre, nous sommes libres de faire de vous tout ce que nous voulons".
Apres unetentative d'échange, le Dr Président ne veut rien entendre, il a interrompu la communication et ... Il est parti.
Quelques jours plus tard, précisément le 14 juin 2013, certaines indiscrétions me révèlent certaines de leurs décisions, notamment:
- Etumangele était venu et nous lui avions dit de s'aligner derrière Mende. Comme il a refusé, il n'aura aucun député provincial dans son PDC;
- Tant que Mende sera Ministre, Lofundu restera Chef de secteur de Lukfungu et EPOLE Chef de quartier Okitandeke;
- la NORELO doit combattre Honorable Etumangele et son état-major politique à Lodja. Au mieux, localiser ses gens, les faire arrêter notamment les présidents section aire et fédéral de son parti PDC, les tabasser, les torturer, ...
- comme le Président Kabila aime beaucoup Mende, on tendra tous les pièges possibles à Etumangele et Mende l'aura absolument. Car ici au Sankuru, aucun politicien ne joue avec Mende, et ce n'est pas Etumangele qui resistera. De She Okitundu à Alexis Luwundji, qui a un mot à dire ? Avec Etumangele, voyons voir, c'est seulement une question de temps.
C'est dans ce climat qu'un Honorable Sénateur,en la personne de Professeur Adalbert OTSHUMAPITA entre à la danse. Plusieurs personnes me contactent pour me dire que Sénateur voudrait me rencontrer mais il a des difficultés, et il voudrait que je lui fixe un rendez-vous.
Mardi, 18 juin 2013
Je reçois un sms de l'Honorable Député national KOVI dont voici le contenu:"Hon bonjour vous êtes convié à une rencontre organisée par le Ministre des Médias en son cabinet ce jeudi 20 juin courant à 15 h sur la Réserve Naturelle du Sankuru; le ministre de l'environnement, conservation de la nature et tourisme y prendra aussi part. Merci. Hon KOVI."
Mercredi, 19 juin 2013
Le Sénateur m'appelle. Je lui dis que je suis au Palais du Peuple. Il me demande de lui y attendre et je consens. Il arrive vraiment en retard (après plus d'une heure) par rapport à la distance à laquelle il m'a dit qu'il se trouvait (Limete). (premier signe suspectable). Puis il arrive. Je lui propose qu'on s'entretienne au Restau Transition du PDP. Il propose un endroit un peu en retrait, une nouveau Restau d'a côté. Nous y sommes arrivés, je me suis fait accompagner de mon fils, Rodrigue. Il me rappelle son histoire avec la jeunesse de Lodja, me renconte comment il compte sur moi, me parle de ses ambitions qui ne peuvent plus aller loin et voudrait me convaincre de sa disponibilité à me soutenir dans mes ambitions politiques, si jamais jferai porterais candidat à un niveauéden l'exécutif.
C'est à ce niveau qu'il aborde le chapitre du "Projet de loi sur l'installation des nouvelles provinces". Il m'explique comment ils ont travaillé ce projet de loi et comment le Sénat a levé l'option de laisser la version du gouvernement, réservant à la seule Assemblée Provinciale le soin de décider sur la possibilité de changer le Chef-Lieu des provinces, en l'occurrence celui de la future province du Sankuru. Il ajoute que nous, parlementaires de Lodja devrons avoir un même langage sur cette question et au besoin, associer le Ministre Mende qui est notre représentant au gouvernement. Il voulais me charger de contacter les autres parlementaires pour une rencontre. Je lui demande de s'assumer en tant qu'aîné. Du coup, il se rappelle qu'il y a réunion au cabinet du Ministe et que c'est une meilleure occasion de les contacter.(deuxième signe suspectable: quel rapport y a- t-il entre hon KOVI qui m'invite à la réunion, le Ministre des Média qui organise la réunion, le ministre de l'environnement qui y prendra part et qui est de même parti que moi mais qui ne signe pas lui-même, et la grande coïncidence entre le besoin du Sénateur à réunir les parlementaires de et cette opportunité de la réunion qu'organise le Ministre s média ?).
Jeudi, 20 juin 2013
Je suis sur la chaussrousseur la Route de Matadià pour finaliser mes recherches sur un sujet en instance de publication, lorsque je reçois un appel de Monsieur le Sénateur voulant se rassurer de ma présence sur le lieu de la reunion, au Cabinet du Ministre Mende. Je lui dis non et lui présente mes excuses suite à cette indisponibilité. Aussi lui ai-je demandé de présenter les mêmes excuses à Honorable KOVI qui m'avait personnellement invité à ladite rencontre.
Samedi, 22 juin 2013
Gilbert ODIHO m'appelle au téléphone et me dit que "le Sénateur Otshumapita venait de lui dire qu'il y a réunion de l'élite de Lodja". Gilbert voudrait se rassurer si j'en savais quelque chose... Je lui dis non et que je devais entrer en contact avec le Sénateur à cet effet. Il est 10 h 00, j'appelle le sénateur qui me dit qu'il m'a appelé plusieurs fois mais sans succès. ( troisième signe suspectable: pourquoi le sénateur transite-t-il toujours par M. Gilbert, mon premier suppléant, pour lui exprimer son besoin de merencontrer ?). Et le sénateur de dit qu'il y effectivement rencontre entre les élus de Lodja et non l'élite, au Restau à côté du cimetière de la Gombe sur le Boulevard, à 15 h 00.
Quand-même, j'ai décidé de m'y rendre et, à 15 h 00, je suis sur le lieu accompagnéende mon fils. Les deux sénateurs, Otshumapita et Anganda arrivent 25 minutes après. Puis Honorable OWANGA nous rejoint. Apparemment, le sénateur qui nous invitensemble oublier le lieu. Il entre en contact téléphoniquequ'avec quelqu'un pour obtenir des précision. Puis il dit, c'est le petit frère du Ministre ... que j'avais chargé de nous réserver le lieu, mais apparemment, ce n'est pas ici. Nous pouvons chercher un autre Restau dans les parages, ..., allons à O POETA. Ma voiture n'est pas au parking, j'ai envoyé mon chauffeur. Pas de problème, on peut aller ensemble. Avec mon fils, on prend place abord de sa pick up jusque sur l'avenue suivante! juste un virage et on est à O POETA.
Mon fils est dehors pour attendre le chauffeur, nous sommes à trois sur la terrasse Owanga, Anganda et moi, Otshumapita estime que nous devons rester dedan et il est allé négocier la place à l'intérieur. Puis il nous fait signé de le suivre. Arrivé, à l'intérieur, je constate qu'il y beaucoup va tables vacantes avec plusieurs siègesinoccupés. On prend place librement, et du coup, le Sénateur Otshumapita nous renconte que c'est ici ou il organisé une grande réception quand il s'est remarié. (quatrième signe suspectable: pourquoi le Sénateur s'était - il précipité à venir seul d'abord pour négocier la place à l'intérieur, alors qu'plein à beaucoup de places vacantes ? Pourquoi le Sénateur Otshumapita qui sait que ce Restau est son lieu habitun'ordonnait-il l'impression de ne pas le connaître au départ ?).
Puis le temps de commandes pour le repas et la boisson. Le sénateur insiste qu'il doit manger puisque depuis le matin, il était dans les courses et il n'a pas encore mangé. Tout le monde a commandé un plat, sauf le Sénateur Anganda. Je regrette beaucoup d'avoir commandé un pizza et d'en avoir mangé en ce lieu et à cette occasion. Il est 17 heures passées lorsque le dernier d'entre les parlementaires de Lodja, Honorable ULUNGU Berthold fait son entée. C'est une autre étape qui commence.
Transpirant et très souriant, l'homme portant l'effigie de ministre Mende sur sa chemise sollicite des excuses avant de prendre place et annonce qu'il venait libérer la petite Mireille de la prison centrale de Makala, il y a juste 15 minutes. Il nous informe que le Ministre Mende organise une réception en son honneur à laquelle il nous invite tous chez notre frère Albert OYASASE au quartier Mont Fleuri de Macampagne. Tout le monde dit, d'accord. Puis honorable Berthold passe sa commande et s'étonne de me voir boir de l'eau en lieu et place de la bière comme d'habitude. On rigole. Le sénateur Otshumapita prend la parole, fait une rétrospective de la législature en cours, dit qu'il n'y a pas d'ordre du jour. Puis il se permet de retenir quelques sujets soulevés et clés dicte à Honorable Owanga en guise d'ordre du jour comme suit:
- Installation des nouvelles provinces;
- Choix du chef-lieu de la nouvelle province du Sankuru;
- Solidarité entre parlementaires de Lodja;
- Divers ou Honorable Ulungu inscrit le point relatif au projet de loi sur les nouvelles provinces.
Deroulement de la réunion.
L'honorable Sénateur reprend la parole pour tenter de circonscrire le contexte de la réunion en allant encore dans tous les sens, mais on ne comprend vraiment rien de fondamental. Conscient de cette errance oratoire, il rappel en disant: "en fait cette réunion n'a pas d'ordre du jour". Néanmoins, nous pouvons parler de quelque chose qui nous concerne comme Honorable Owanga vient de noter. Et il recopie le bout de texte de Honorable Owanga reprenant l'ordre du jour comme ci-dessus indiqué. Il dit encore : "les deux premiers points peuvent être traités ensemble.
Points 1 et 2
Le Sénateur Otshumapita relève que le projet de loi sur l'installation des nouvelles provinces est actuellement à l'Assemblee national. Au Sénat, nous avons invité le ministre de l'intérieur et ses experts pour nous expliquer davantage ses contours. À ce stade, il se pose la question du choix de chef-lieu. Comme le principe de retenir les anciens chefs-lieux de districts a été proposé par le gouvernement, nous devons laisser le projet continuer et nous apprêter à encadrer les députés provinciaux pour qu'ils viennent solliciter le transfert du chef-lieu de Lusambo vers Lodja. Maintenant que nous nous convenons d'encadrer les députés provinciaux, il faudra que nous procédions, le moment venu, à une contribution en espèce à cet effet. Puis les honorables Ulungu et Owanga abondent dans le même sens. Les deux points sont supposés clos.
Point 3
L'Honorable Sénateur Otshumapita aborde la question de solidarité entre les élus de Lodja. Il annonce que le ministre Mende devrait venir puisque lui aussi est un élu comme nous. Nous devons nous retrouver régulièrement pour montrer aux autres que nous sommes ensemble, et vous verrez qu'ils cesseront d'eux-mêmes à joueravec nous. Puis il accorde la parole à celui qu'il appelle son confident, honorable sénateur Anganda sur cette question.
Celui-ci exprime ses inquiétude sur les avancées prises par les autres sur nous, en obtenant le quitus gouvernemental sur la création de la nouvelle ville au Sankuru, à savoir, Lumumba Ville. Il renchérit en soutenant que si l'on n'y prend garde, les autres nous amèneraient à faire de cette nouvelle ville le chef-lieu de la nouvelle province du Sankuru. Il évoque la encontre récente que vienne d'avoir les autres, sous la conduite du Sénateur Leonard She, avec le premier ministre, alors que nous qui avons un représentant au gouvernement ne parvenons pas à arracher une telle opportunité.
Avant d'accorder la parole à honorable Ulungu, le sénateur Otshumapita reprend la parole pour émettre le vœu de voir le ministe Mende nous faciliter une rencontre avec le PM afin de lui expliquer les problèmes de chez nous.
L'honorable Ulungu estime que tout ce qui est dit sur la solidarité est bonne. Mais voilà, ajoute-t-il, il y a un problème. Prenant un air furieux, l'orateur enchaîne: "En effet, nous vivons sous une forte colère et inquiétude, nous qui sommes aux côtés de Ministre Mende suite à la lettre que Honorable Émile, Professeur de son état à adressée au ministre de l'intérieur. En fait, nous avons considéré cette lettre comme un affront. C'est comme celui qui entre dans votre parcelle et commence à insulter votre grand frère en votre présence avec la prétention vous lui pouvez rien. C'est pourquoi, des le jour que, moi, j'avais reçu cette lettre,j'étais immédiatement exprimé à Émile mon état d'âme et toute ma colère à la sortie de la plénière. Je lui ai promis que j'allais lui répondre et je l'ai déjà fait. Émile sait bien que nos freres de Eswe ne nousqu'aiment pas, et pourtant il s'oppose à la désignation d'un des nôtres en la personne de Mathieu Epole comme chef de quartier Okitandeke à Lodja. Il s'en prend à la personne du ministre et parle de l'exportation de violence de Kondolanga-Tshumbe vers les pacifistes de Lukfungu". Puis Honorable Anganda l'interrompt pour lui demander si nous pourrions voir ladite lettre pour en apprécier tous la teneur et la gravité des propos y inscrits. Non répliquehonorable Ulungu qui ajoute: "prenez les choses comme je vous lerencontre. Émile de peut pas faire ça. Il doit vraiment s'amender, le ministre ne pas content de lui. Émile doit faire quelque chose".
Puis la parole à honorable Owanga. Celui-ci exprimé lui aussi son étonnement et surtout sa déception du fait que Honorable Émile lui ait remis sa copie une semaine après le début du dispatchingse son courrier. Car cet etat de chose ne lui aurait pas pu permettre de répondre avantmal mise en circuit au niveau du destinateur. Quand-même, "je lui ai moi aussi répondu et il a vu que je n'ai pas aimé son courrier", ajoute honorable Owanga. Cependant, honorable Owanga semble pécher par la même faute, si faute il y en avait. Car au moment où il affirme avoir répondu et remis sa lettre à Émile, celui-ci n'est toujours pas encore en possession dudit courrier.
Le modérateur, honorable Otshumapita reprend la parole et affirme que si nous étions solidaire, tout cela n'arriverait pas. D'où nous devons aller rencontrer le ministre tout de suite pour lui faire le rapport de notre entretien de ce soir, surtout qu'il est entrain de nous attendre sur le lieu de la réception en la résidence de monsieur Albert OYASASE.
Puis honorable Anganda prend la parole, sans l'avoir demandée en s'adressant à Émile, qui jusque-la n'a pas encore parlé. "Émile allons chez le ministre, demande lui pardon. Il faut faire ça, n'est-ce pas, Émile ?".
La parole est à Honorable Émile pour son droit de réponse, puisqu'il à été cité par les autres, dit le modérateur.
Honorable Émile Etumangele dit: "merci de la parole. C'est dommage que j'intervienne seulement par droit de pose. C'est comme si je n'avais pas droit à la parole en tant que membre de cette corporation. Par droit de réponse, je vais parler, c'est bien. Mais sachez que je suis dans l'insécurité ici en ce lieu, à Kinshasa, et à Lodja, moi-même, ma famille biologique et tous ceux qui me sont proches; et je vous prend ici en temoin. Le problème de la lettre qu'évoquent tour à tour les honorables Ulungu et Owanga doit avoir ses motivations ailleurs. Intellectuellement, tout le monde le sait, il est aberrant de parler d'un texte sans texte. Je me suis adressé au ministre del'intérieur pour dénoncer des forfaits qui sont commis par la CCU et l'A.T. Chez nous. Non, chers grands frères vous ne nous aimez pas. Dans tout village, il y a toujours des grands et des petits. Pourquoi vous n'avez pas conscience de vos jeunes frères derrieres ? Suivez: (1) Au retour des premières vacances parlementaires, j'avais organisé un point de presse en guise de restitution de mes activités. Je n'ai lesnoms, ni d'une personne, ni d'un parti politique. Currieusement, honorable Ulungu ici présent s'est permis de me tirer par la main pour me sortir de la plénière au GH afin de me sermoner pendant plus de 60 minutes. Il a prétendconvoque lors de mon point de presse, j'avais parlé mal contre le ministre, du n'importe quoi. (2) En janvier et février 2013, j'ai dénoncé des cas de détournement et de vol de salaire des agents et fonctionnaires de l'Etat à Lodja. Contre toute attente, les radios locales RTNC et RTL ont pris plus de 12 jours pours m'insulter à Lodja. Personne n'est intervenu ! (3) Récemment, le chef de secteur des Lukfungu a eu des problèmes et il a été éjecté de la manière anarchique. CCU a dépêché son combattant de Kinshasa; l'a fait accompagner à deux reprises d'expeditions punitives avec tour à tour, 12 et 17 policiersarmés jusqu'aux dents et a enfin installé son chef à Lukfungu. Est-ce normal ? Et quand je dénonce cela vous devez me traiter de Os'Eswe ?
Honorables Anganda dit: Émile, laissez tout ça, allons voir le ministre Mende, ton frère, demande lui pardon. Puis en rigolant, honorable Ulungu dit: "oui, Émile, c'est en lui demandant pardon, que le ministre pourra demander à ces gens de te protéger et te sortir de l'insécurité que tu dénonce. C'est claire et simple. Comme ça, nous resterons ensemble. Et comme le ministre à été choisi parmi les 5 personnes qui ont réfléchi aux côtés du Chef de l'Etat sur les Concertations Nationales, il pourra demander à son chef qu'une personne parmi nous, pas nécessairement de la CCU, participe à ce forum national".
Le modérateur lève la séance, annonce notre direction vers le lieu de la réception où nous attendrait le ministre. Honorable Émile est désigné rapporteur pour dresser le procès-verbal.
Dehors, Honorable Émile dit: "il est tard, je ne peut pas aller loin. Il faut que je regagne la maison au plus tard à 20 h 00. Honorable Anganda insiste à plus de 5 fois que nous devrions aller à Ma Campagne à la rencontre du ministre, sinon, accepte, Émile, que je porte ta demande de pardon au ministre pour le lui présenter en ton absence. Honorable Émile refuse.
Curieusement, dès que Honorable Émile refuse d'aller à la rencontre du ministre cette nuit, tout s'est dit "à demain". Apparemment, la rencontre n'avait plus de raison d'avoir lieu.
Il est 19h52.
Puis le samedi, 29 juin 2013. Une autre épisode.
Alors que je suis au deuil de la belle mère (une tante a l'épouse) de M. Joseph LOKOHO, à la place communément appelé "City train" à Matete, Maman Présidente de l'AMILO (Amicale de Lodja) Prof Émilienne Akonga m'appelle au téléphone pour participer à une réunion de l'Amicale à 13 h 30, alors qu'il était déjà 12h45 et que ma voiture venait de partir au cimetière. Pas de quoi, je me ferai représenter par deux des membres du Bureau d'Etude en l'occurrence Daniel Mukanga et Oscar Djunga. Les échos en provenance de ladite réunion font état d'un imbroglio sur l'ordre du jour qui s'est modifier et l'ordre des points à traiter interverti. Au finish, c'est l'intervention défensive de l'Honorable Ulungu Bertholqu'en faveur du ministre Mende qui prendra le maximum du temps du débat. Il aurait annoncé la solidarité entre les élus de Lodja et insisté sur le fait que si Mende quitte le gouvernement, Lodja fera plus de 50 ans pour avoir un ministre au sein du gouvernement central. Certaines indiscrétions ont révélé que le dossier d'un commerçant 'Deplus" contre une autre famille était bien inscrit àl'ordre du jour; mais il n'a finalement attiré l'attention de personne à cette réunion. Apparemment un autre sujet aurait été préparé et que personne n'aurait eu le courage de le soulever.
Jeudi, 04 juillet 2013: Mon jeune frère Lambert EDIMBA entre à la danse.
A ma sortie de la maison, quelqu'un me téléphone pour me signaler que mon petit frère se trouvait au cabinet du ministre Mende pour un objectif qu'il ne connaissait pas. Ils se seraient enfermés à trois: Edimba, ministre Mende et son jeune frère Laurent Wombakonga. Precisons que Edimba Lambert est mon jeune frère dont j'ai été totalement tuteur pour toutes ses études à l'ISP-Mbujimayi. Il a travaillé pendant beaucoup d'années avec le ministre Mende et venait à peine d'en démissionner (?) en 2011 pour se ranger derriere le candidat Jean Charles Okoto du PPRD lors des élections législatives de novembre 2011.
Vers 10 h du matin, je reçois un coup de téléphone de Edimba qui me demande où que j'étais et si je pouvais le voir immédiatement au niveau de l'immeuble REGIDESO pour une information politique très importante. Je lui dis d'attendre quand j'aurai fini ce que je faisais, on se localisera. Tard le soir, je le relance et on se trouve sur une terrasse le long de l'avenue Kabambare en diagonale sud de l'immeuble Michel LUKULA. J'arrive le premier accompagné de mon enfant Lambert Kokaka. Puis il me joins 10 minutes après. Juste le temps de passer sa commande d'une Nkoyi, puis il prend la parole en ces termes:
"Le ministre Mende m'a appelé pour me dire ce qui suit: tu es le frère de l'honorable Émile Etumangele. Vas lui dire de venir avec toi ici pour me demander pardon. Il doit savoir, que c'est moi qui ai fait tout pour le privilégier sur JC Okoto afin qu'il ait préservé son siège. Je suis capable de tout sur lui et il ne peut pas se permettre de me contredire sur quoi que ce soit. S'il ne vient pas, je me permettrai de tout, même physiquement et tu connais, toi Lambert, de quoi je suis capable sur Émile. Amene le ici, même immédiatement, autrement, vous allez tous regretter".
Et Lambert Edimba, l'envoyé du ministre fait son propre commentaire de la manière suivante:
"Docteur, je connais très bien la capacité de nuisance de monsieur Mende. C'est un homme à tout faire. J'ai passé plus de 18 ans en travaillant avec lui. Et, à peine 3 ans que je venais de le quitter, c'est seulement aujourd'hui que je viens de causer avec lui. Il fut une fois, je l'ai vu passer sur la route de Poids lourd, mais nous ne sommes pas parlés. Une autre fois à Lodja, il était dans la jeep, j'ai voulu l'esquiver, mais lorsqu'il m'a vu, il m'a appelé et je suis allé lui serrer la main. Depuis, c'est seulement aujourd'hui que je suis allé vers lui répondre à son appel pressant. Je vois ceci: nous devons aller le voir pour que tu lui demande pardon. Il ne faut pas tergiverser. Mende cherche à te nuire, nous votre famille nous avons encore besoin de vous. Il envisage de mener des actions de sabotage allant jusqu'à vous dénigrer en disant que vous êtes originaire de Olemba et non de Lukfungu. comprenez-en quelque chose. Il te menace même de mort. Accepté que nous allions, même maintenant tu lui demande pardon et l'affaire est close. Si je ne vous amène pas, je risque d'être moi aussi dans le problème puisque je lui ai garanti de t'amener au devant de lui. Que dites-vous ?"
Je lui ai répondu par la question de savoir: ce que je lui ai fait de mal pour lui demander pardon. E puisque je ne reconnais vraiment rien de quoi que ce soit dans ce sens, je n'ai même pas une phrase cohérente à formuler pour la demande de ce pardon.
Hon Prof Émile Etumangele.
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