Au Milieu du Village

Chers frères, sœurs et amis.

Au moment ou nous nous apprêtons à nous rendre chez nous dans le cadre des vacances parlementaires, il sied de vous préciser qu'il y a lieu d'en profiter pour faire démarrer effectivement l'execution de notre projet de réouverture du tronçon routier Hiukambuluku-Ashi wa Lukenie. Pour ce faire, vous avez le droit de savoir comment et avec quels moyens nous comptons réaliser cette première phase de projet dedéveloppement chez nous. Ce posting tient à répondre à cet objectif noble.

En fait, on peut noter que le tronçon routier à réouvrir compte, selon les données historiques et empiriquement disponibles, 95 km en vol d'oiseau. Le tronçon routier présente l'avantage de n'être traversé que par la seule rivière Laatsha entre les groupements Dolo et Ndjele, que nous pouvons bien contourner et travaillant, par suppléance, le tronçon contour allant de Asanga Lowenga (Tsheko) a Hiahanga (Ndjele) en passant par Odio, Kondedioso et Lowende. D'où, la longueur du tronçon a été évaluée à 100 km.

Si nous devons parler de ce qui est acquis, sur place à Lodja, je vous dirai tout de suite que nous avons, petit à petit réuni:

- 100 bêches;

- 100 machettes.

Nous voudrions sortir de longues promesses politiciennes et démarrer ne œuvre d'intérêt social évident avec leconcours de tous, y compris les habitants bénéficiaires de l'ouvrages. C'est pourquoi, nous voudemandé sensibiliser la population à s'approprier de ce projet dans les limites du possible tel qu'il se présente mai tenant. C'est-à-dire remettre à 100 personnes volontaires, une bêche et une machette pour s'occuper individuellement d'un tronçon de 1 km.

Comme vous pouvez bien le constater, c'est trop simpliste comme stratégie. Car il faut penser tour à tour et avec realisme:

- aux gros arbres qui nécessitent des moyens appropriés pour leur abattage;

- à une petite équipe qui assurera le contrôle, l'évaluation et l'encouragement sur le terrain, et a laquelle un moyen de mobilité devrait être prévu;

- aux moyens financiers, même de bord, en vue d'encourager tant soit peu les cantonniers;

- aux éventuels cas d'accidents qui nécessiteront une intervention médicale rapide et approprié, etc.

C'est pourquoi, je vous exhorte à vous intéresser à ce projet qui constitue un défi réel pour nous. Que ceux qui, jusque-la, n'ont encore rien dit à propos essaient de dire quelque chose et que ceux qui ont promis quelque chose jusque fin avril 2013 se fassent violence pour se manifester.

Que Dieu nous protège et nous pourvoie de sesmoyens illimités pour que le rêve de notre projet devienne une réalité à la grande satisfaction de ceux qui gardent le sol, les forêts, les villages et les eaux laisses par ceux qui nous engendrés.

Onengenyu,

Emile Etumangele Aseke