Au Milieu du Village

Au Milieu du Village

Rapport trimestriel UREE - CERAGRU

CERAGRU

Centre de Recherche en Agrumiculture

Unité de Recherche

ECO-ENVIRONNEMENT

Tél. : +243 81 51 368 90 ;  +243 89 911 36 80 ; +243 81 855 73 81

Email : contact@ceragru.com; emile123456@yahoo.fr


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RAPPORT  D’ACTIVITES

Janvier – Mars 2010

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Introduction

 

Dans sa mission de développer un courant scientifique d’échanges entre l’Université (chercheurs, étudiants) et les agrumiculteurs afin d’organiser plus durablement en RD Congo, une filière agrumicole, le Centre de Recherche en Agrumiculture, CERAGRU Asbl, fonctionne avec trois Unités de Recherche à savoir : UR Biologie Végétale, UR Chimie Végétale et UR Eco-Environnementale.

 

Cette dernière a été mandatée pour mener des études éco-environnementales sur le terrain avant et pendant l’utilisation du milieu en vue d’abord, de prévenir des éventuels dangers d’origine écologique,  ensuite de permettre au centre de réaliser un rendement du type biologique et enfin, capitaliser ses potentialités à absorber le CO2 au titre de la réduction des émission des gaz à effet de serre (GES). Concrètement, ce mandat se traduit par l’accomplissement progressif de cinq axes de recherche ci-après :

 

1.      étudier le milieu (sol, eau, air, …), la sélection et la fertilisation en agrumiculture ;

2.      favoriser la lutte biologique dans le cadre des stratégies anti-épidémiologiques ;

3.      capitaliser la richesse en biomasse agrumiculturale;

4.      contribuer à l’échelle nationale aux efforts de la réduction des émissions de gaz à effet de  serre notamment dans le cadre de l’initiative « REDD » et par conséquent, participer au  ralentissement du réchauffement climatique ;

5.      évaluer les potentialités du projet à piéger le carbone.

 

A l’heure actuelle, l’UREE du Ceragru est animée par Monsieur Emile Etumangele Aseke assisté de Madame Pélagie Mbandu Luzolazu et fonctionne grâce aux loyaux services d’autres acteurs dont l’Assistant Jean-Jacques et un groupe d’étudiants finalistes de la licence en BTA, dans le cadre de leurs mémoires respectifs.

 

Le présent se subdivise en deux parties, la caractérisation du milieu et l’identification de atouts au modèle de calcul du taux se séquestration de carbone, suivies d’une conclusion en guise de perspectives d’avenir.

 

1.     Caractérisation du milieu

 

Il s’agit de déterminer les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques de la FEB avec un accent particulier sur le sol, la végétation naturelle, et la disponibilité en eau.

 

1.1  Le sol

 

Les données ont été collectées, notamment 5 échantillons de sol tirés de 5 coupes de sol réalisées aux 4 coins et au centre de la FEB. Les trois horizons classiques du sol ont été observés. Cependant pour ce qui est de résultats, les analyses chimiques et biologiques sont en cours.

 

1.2  La végétation naturelle

 

La végétation naturelle de la FEB est essentiellement un peuplement d’adventices, ayant des avantages et des inconvénients pour les cultures, particulièrement en milieux tropicaux.

 

Théoriquement, les adventices aident à la lutte contre les érosions, comme fourrage et litière pour le bétail, alimentation humaine, verdures médicinales, apport en humus, recyclage des éléments nutritifs des couches profondes du sol, hôtes d’insectes utiles et pourvoyeurs du nectar des abeilles. Mais les inconvénients ne sont pas de moindre importance, notamment par allélopathie et concurrence écologique.

 

Une enquête éco-systématique réalisée a permis d’identifier plus de 60 espèces d’adventices sur la FEB. Cependant, le travail d’identification continue.

 

1.3  La disponibilité en eau sur le site

 

La FEB ne dispose que d’un seul étang, Mbumudi, d’une centaine de m2 de superficie en saison pluvieuse. C’est l’unique source d’eau servant au ravitaillement du personnel du site et parfois au traitement des citrus. 

 

Les prélèvements des échantillons ont été faits et les analyses chimiques et microbiologiques sont en cours aux laboratoires.

 

2.     Modèle de calcul du taux de séquestration de carbone

 

2.1  Les travaux de références

 

a/ Le modèle Angot (1967) basé sur le rapport entre la concentration en chlorophylle a, le taux d’assimilation du carbone et la valeur de l’énergie lumineuse en eau tropicale.

b/ Le modèle canadien ou modèle Luciuk Team’s (2000) de séquestration du carbone avec des avantages environnementaux supplémentaires découlant des fourrages du « Programme d’établissement d’une couverture végétale permanente de l’administration du rétablissement agricole des prairies ».

c/ Le modèle belge (2004) dit EFOBEL, un modèle de séquestration du carbone par les forêts, selon les termes des Accords de Marrakech et les engagements de rapportage de la Belgique au Protocole de Kyoto.

d/Le modèle marocain (2005) de quantification du stock de carbone dans les écosystèmes méditerranéens marocains.

d/ Le modèle Berveiller (2007) conçu à partir de l’assimilation de CO2 au niveau des branches de l’arbre par respiration de croissance.

e/ Le modèle de l’Unikis (2009) en cours sur des placettes permanente des forêts primaire à Yoko et en forêt d’exploitation Biaro pour le calcul du carbone à partir de la biomasse forestière.

 

2.2  Le modèle en cours au Ceragru

 

Nous sommes au stade de la maîtrise des paramètres indicateurs et des atouts pour la génération des EFI, émissions à faible impact, sur le site.

 

Parmi les paramètres en cours d’étude, citons :

 

-           la densité arboristique;

-           le volume de la couronne au pied;

-           le volume foliaire spécifique;

-           l’évolution de l’intensité lumineuse;

 

Parmi les atouts pour la génération des EFI :

 

-           la protection contre les feux de brousse dans le site et environs,

-           la irrigation du site,

-           la surveillance du verger contre d’éventuelles coupes des branches de citrus.

 

3.     Conclusion et perspectives

 

Ces travaux sont en cours et ils nécessitent un suivi permanent pour permettre la succession de phénomènes dans leur production (prélèvement des données changeantes) et la proposition opportune des solutions. Les recherches sont sur une bonne voie et pourraient aboutir à des résultats concrets devant constituer des outils permanents du travail aussi bien à la FEB qu’ailleurs dans tout l’espace agricole exploité par le Ceragru en RD Congo.

 

Au regard de la localisation actuelle de la FEB, particulièrement de ses vergers, il convient d’envisager une étude approfondie sur la possibilité d’une irrigation permanente.

 

Dans ce contexte, les possibilités de descentes sur le terrain sans objectifs de travaux des étudiants devraient être envisagées et prises au séreux.

 

 

 

Fait à Kinshasa, le 24 avril 2010

 

 

Le responsable de l’Unité de Recherche Eco-Environnement,

 

 

   Prof Emile ETUMANGELE ASEKE-K.

  

 

 4.     Annexe :

 

 

Equipe de recherche à l’UREE

 

01.Emile Etumangele Aseke      : Chercheur & Responsable de l’UREE

02.Pélagie Mbandu Luzolawu      : Chercheuse & Responsable Adjointe

03.J-Jacques Bowanga W.L.   : Chercheur au Ceragru

04. Madame Dénise Kavira          : Etudiante en BTA/Chercheuse

05. Madame Louise Otoye         : Etudiante en BTA/Chercheuse

06.Monsieur  Tshim Kenge         : Etudiant en BTA/Chercheur

07.Monsieur Tembo                     : Chauffeur

08.Monsieur                                    : Agent au Ceragru/Guide local

 

 

 



28/04/2011
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