TFC Sophie ETUMANGELE 2010
INTRODUCTION GENERALE
- Problématique
Dans le monde moderne où les déplacements des peuples sont devenus les motivations directrices de connaissances et de découvertes, il est sans nul doute que l’économie puisse s’y mêler et conditionner à certaine mesure le bien-être. Dans ce contexte, on comprend pourquoi des personnes disposant des revenus conséquents effectuent régulièrement ou sporadiquement des déplacements sur une certaine distance dans le cadre d’une activité de loisir après de longs jours de travail intense. Il s’agit d’une nécessité liée à l’utilité que les décideurs peuvent capitaliser pour accroître des ressources destinées au développement national.
En République démocratique du Congo, des opportunités de ces genres de loisirs sont multiples. Elles comprennent des sites culturels et historiques, ou espaces aménagés, des cours d’eaux, des lacs, des paysages, mais aussi des espèces rares de végétaux et des animaux que l’on ne trouvent qu’en RD Congo ou rarement ailleurs. Ces dernières constituent ce qu’on appelle « espèces endémiques », comme le Bonobo, l’Okapi, le Rhinocéros blanc, le perroquet gris disputé par 7 pays dont 5 européens essentiellement pour des motifs touristiques (1), etc.
L’aménagement des sites pour ces espèces animales en dehors et/ou dans leur milieu naturel ne pourrait que créer des devises nécessaires au développement, créer des emplois dans le cadre de la lutte contre la
(1) EKETEBI, M.A. Commercialisation de Perroquet gris (Psittacus erithacus) en République Démocratique du Congo, Mémoire Dépt. BTA, ISP-Gombe, 2007-2008. p.28.
pauvreté, assurer la protection et la préservation de ces espèces et répondre au besoin de loisir des visiteurs. C’est le cas de « Lola ya Bonobo » qui constitue un site particulièrement attractif à cause de la présence de cette espèce de Mammifère dont notre pays est le seul habitat au monde.
Bonobo est-elle la seule espèce animale susceptible de susciter la curiosité des personnes qui favoriserait l’activité du tourisme ? La RD Congo dispose-t-elle d’autres espèces animales endémiques qui pourraient favoriser un tourisme au pays ?
C’est en réponse à toutes ces interrogations que nous avons initié cette étude sous le titre de « Contribution des espèces animales endémiques de la R.D. Congo au développement du tourisme ».
- Hypothèse du travail
Une hypothèse est une supposition à partir de laquelle des conséquences sont envisagées. C’est en fait un énoncé de départ d'un raisonnement logique.
Dans le cadre de notre travail, l’hypothèse est justement cette affirmation que nous avançons en guise de réponse aux questions nées de notre observation. Aussi nous permettons-nous d’avancer l’hypothèse suivante : « La République Démocratique du Congo dispose des espèces animales endémiques qui constituent des attractions touristiques susceptibles de contribuer au développement du tourisme et au développement du pays tout court ».
- Objectifs
A titre d’objectif global, nous nous proposons de faire une évaluation de ressources faunistiques endémiques de la R.D. Congo et leur contribution dans le développement du tourisme au pays.
Pour y parvenir, il convient d’inventorier toutes les espèces endémiques animales de la R.D. Congo ; décrire les conditions dans lesquelles elles peuvent favoriser le développement du tourisme au pays.
- Choix et intérêt du sujet
Le réchauffement climatique et les diverses activités humaines menacent les espèces animales et leur environnement en général. En protégeant ces espèces, il y a moyen de bénéficier à plusieurs égards : on épargne les espèces concernées de disparition ou d’extinction, on protège l’environnement et surtout on constitue une possibilité du tourisme générateur des devises au pays.
C’est pour toutes ces raisons que nous avons choisi ce sujet qui présente, comme on peut le constater, un quadriple intérêt : scientifique, culturel, environnemental et touristique.
- Délimitation du sujet
A l’instar d’autres travaux scientifiques, le présent travail a été limité dans le temps et dans l’espace. Dans le temps, il couvre la période pendant laquelle nos investigations ont été menées, soit d’octobre 2009 au juillet 2010. Dans l’espace, nos recherches couvrent toute la République Démocratique du Congo, notamment les lieux donnant lieu aux informations sur nos espèces animales endémiques.
- Méthodes et techniques utilisées
Les méthodes
Selon Rongere, une méthode est l’art de disposer ses idées et son raisonnement de manière qu’on les entende soi-même avec plus d’ordre et qu’on les fasse entendre aux autres avec plus de facilité (2).
(2) RONGERE, P. Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, p.18.
Dans cette étude, nous avons eu recours à deux méthodes : la méthode descriptive et la méthode analytique. La première nous a permis de faire une description des différentes espèces animales endémiques de la RD Congo. Tandis que la deuxième nous a aidée à analyser les aspects qui justifient la contribution de ces espèces au développement du tourisme.
Les techniques
Pour NIZU RUGERO, cité par MBUNGA, les techniques de recherche sont des procédés opérationnels des moyens concrets de collectes de données, impliquées par les méthodes de recherche (3).
Tout au long de notre travail, nous avons fait recourir aux techniques suivantes : technique documentaire et technique d’interview. La première est une consultation de documents disponibles utiles à notre recherche. La seconde nous a permise de nous entretenir avec certains cadres et spécialistes de l’environnement, de la protection des espèces et du tourisme.
- Difficultés rencontrées
Dans les conditions actuelles de travail dans notre pays, il est inconcevable qu’un travail scientifique comme celui-ci soit réalisé sans difficulté. En effet, nous avons éprouvé quelques difficultés à deux niveaux : la compréhension des termes scientifiques de nature biologique et l’impossibilité d’aller dans tous les lieux de vie ou d’hébergement des espèces animales étudiées. Avec la persévérance, nous avons pu surmonter la première tandis pour la deuxième, nous nous sommes limitée à visiter le site « Lola ya Bonobo » et aussi le domaine de réserve et de chasse de Bombo-Lumene, à Kinshasa.
(3) MBUNGA, K. S. Tourisme comme activité économique en République Démocratique du Congo. Cas du Jardin d’Eden. TFC en Accueil et Tourisme, ISP-Gombe, Octobre 2009, pp. 3-4.
- Subdivision du travail.
Outre l’introduction et la conclusion, notre travail se subdivise en trois chapitres. Le premier est consacré à la définition des concepts et aux généralités sur le tourisme. Le deuxième chapitre présente les principales espèces animales endémiques de la R.D. Congo. Le troisième et le tout dernier traite de la contribution des espèces animales endémiques au développement du Tourisme en R.D. Congo.
PREMIER CHAPITRE
DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS
ET GENERALITES SUR LE TOURISME
Dans ce chapitre, nous donnons la signification des concepts essentiels, en même temps que nous présentons quelques éléments de généralités sur le tourisme.
I.1. Définitions de concepts
Les lignes qui suivent tentent de définir, tour à tour, les concepts essentiels suivants : contribution, espèce, espèce animale, endémique, espèce endémique, développement et tourisme.
I.1.1. Contribution
Selon les neuf dictionnaires utiles électroniques, le mot contribution veut dire : « ce que chacun donne pour sa part dans une dépense commune. C’est donc l’impôt, la collaboration, l’aide (4) ».
Dans le cadre de notre travail, nous avons compris le concept contribution comme étant l’apport de chaque membre aux efforts d’ensemble pour la recherche d’une solution à un problème commun. Il s’agit précisément de l’apport des espèces animales, considérées dans notre sujet, à la question du développement touristique.
(4) L’Aventure Multimédia. 9 Dictionnaires Utiles, Media DICO pour Windows, version 2.0.0.1.
I.1.2. Espèce
En biologie, une espèce est une catégorie d’êtres vivants, animaux ou végétaux, capables de se reproduire entre eux, en même temps qu’ils présentent en commun un certain nombre des caractères (5).
Une espèce animale est donc une catégorie d’animaux (Girafe, Eléphant, …) capables de se reproduire entre eux. A la différence des végétaux qui sont immobiles et capables de s’auto nourrir les animaux peuvent se déplacer mais incapables de s’auto nourrir.
I.1.3. Endémique
Selon les neuf dictionnaires utiles électroniques, le mot endémique signifie en médecine, ce qui sévit dans une zone géographique donnée ; ce qui sévit en permanence, c'est-à-dire ce qui est chronique. En écologie, c’est de la caractéristique (espèce) d’une région particulière (6).
Tout cela considéré dans notre travail, le concept endémique se rapporte à une espèce animale ou végétale dont l’aire de répartition est limitée à une région bien déterminée.
I.1.4. Développement
« Le concept développement couvre un champ étendu car il touche à plusieurs secteurs qui nécessitent une évolution qualitative et quantitative. C’est ainsi qu’on parlera de la transformation des structures démographiques, économiques et sociales (7) » qui, généralement, accompagnent la croissance.
(5) Towle, O. 1971. Biologie moderne. Holt, Rinehart et Winston, Ltée, p.203.
(6) L’Aventure Multimedia. 9 Dictionnaires Utiles, Media DICO/Windows, version 2.0.0.1.
(7) Lelo, T. Impact du tourisme dans un pays en voie de développement, cas de la RDC.
TFC en Accueil et tourisme, ISP-Gombe, année académique : 2008-2009.
En ce qui concerne notre étude, il s’agit de l’amélioration du secteur touristique qui devrait devenir plus compétitif et profitable à la population congolaise à travers le trésor public par la croissance économique, l’amélioration de l’environnement, la réduction du chômage et de la pauvreté.
I.1.5. Tourisme
Le tourisme, à l’instar de l’ O.M.T citée par BANKIMY LESSAY, « couvre les activités des personnes voyageant pour loisir et/ou affaires et séjournant dans des endroit situés en dehors de leur environnement habituel, pour plus de 24 heures, mais pas plus d’une année complète, pour raison de loisir, d’affaire et d’autres motifs » (8). Le tourisme étant le nœud de notre travail, nous avons consacré le point suivant à la description des généralités y relative.
I.2. Généralités sur le tourisme
I.2.1. Introduction
Quand nous pensons au tourisme, nous pensons principalement aux gens qui visitent un endroit particulier de la planète et aux gens qui visitent les amis et les parents, aux gens qui prennent leurs vacances et qui s’amusent. Ces gens passent leur temps de loisirs engagés dans divers sports. Ils prennent le bain du soleil, ils causent et chantent, ils montent à vélo, en chevaux, visitant des divers endroits, lisant ou tout simplement admirant la nature, la flore, la faune el les paysages.
(8) BANKIMY, L. Théorie du tourisme. Notes du cours en G1/Accueil et Tourisme, ISP-
Gombe, 2009-2010.
Dans le cadre de ce travail, les généralités sur le tourisme portent modestement sur l’historique, le niveau mondial du tourisme, la situation en République Démocratique du Congo, la diversité de l’offre touristique, l’innovation dans le secteur touristique, le développement durable et en fin le partage des responsabilités en guise de conclusion.
I.2.2. Historique du tourisme (9)
L’histoire du tourisme date du XVIIIe et du XIXe siècles, en Europe, au tournant. D’origine anglaise (tourism), le mot s’appliquait à l’origine au « grand tour » que les jeunes Anglais de la haute société réalisaient en Europe continentale et parfois jusqu’au Moyen-Orient. Ce voyage avait au départ une valeur d’initiation et de découverte des peuples européens et des civilisations du passé (Rome, la Grèce, la Terre Sainte). La curiosité pour les mœurs locales et les plaisirs exotiques y étaient associés. Très tôt une certaine commercialisation de l’entreprise touristique est intervenue, en particulier sous la forme des voyages organisés, à l’initiative de Thomas Cook.
Le développement du tourisme a été favorisé par les progrès en matière de transport (chemins de fer, paquebots, et plus tard le voyage aérien) et aussi par des innovations dans la grande hôtellerie et dans les systèmes de commercialisation des voyages.
Au début, le tourisme était l’apanage des milieux aristocratiques, des rentiers ou de retraités fortunés. Dans le courant du XXe siècle, il a conquis de nouvelles catégories sociales qui ont pu à leur tour profiter des plaisirs du voyage.
(9) Wikipedia. Tourisme de nature, le 23/12/2009
La démocratisation du tourisme a permis l’accroissement rapide de cette activité dans le monde entier et explique une certaine banalisation de la consommation touristique sous la forme de ce que l’on appelle le tourisme de masse.
On observe cependant qu’il reste encore des régions du monde qui demeurent encore peu touchées par les mouvements touristiques, soit que leurs populations n’aient pas un revenu suffisant pour des déplacements de loisirs, soit que les conditions naturelles, climatiques, les difficultés d’accès ou encore les conditions de sécurité ne permettent pas cette activité.
I.2.3 Tourisme à l’échelle mondial
Le tourisme international a connu un développement spectaculaire depuis la seconde guerre mondiale. L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), qui est affiliée au système des Nations Unies, a chiffré à 112,8 millions et 612 millions le nombre d'arrivées de touristes internationaux respectivement en 1965 et en 1997, générant ainsi 11,6 milliards de dollars en 1965 et 443 milliards de dollars en 1997 comme recettes au titre du tourisme international. Selon le « World Travel and Tourism Council » (WTTC), le tourisme représentait 10,1 p. 100 du PIB mondial, 10,7 p. 100 de l'investissement et 11,7 p . 100 des ressources fiscales en 1995, employant 212,2 millions de personnes, soit 11 p. 100 de l'emploi mondial. Ce secteur pèse ainsi aujourd'hui de façon notable sur les grands équilibres économiques — emploi, investissement, équilibre des échanges extérieurs — qui constituent autant de facteurs essentiels de la croissance(10).
(10) Idem.
D'après les prévisions de l'OMT, le tourisme devrait même devenir à l’horizon de 2015 la première activité économique à l'échelle du monde, dépassant le commerce des produits énergétiques et des biens manufacturés. Mais les revenus de l'activité touristique sont encore inégalement répartis à l'échelle internationale, illustrant la concentration spatiale du phénomène touristique : les départs et arrivées des touristes internationaux concernent essentiellement les continents européen, américain et la bordure du Pacifique et, dans ces vastes ensembles géographiques, en premier lieu les pays très industrialisés, c'est-à-dire les États d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord (12).
Parmi les pays moins développés accueillant le plus de touristes, on note la Chine, le Mexique, la Tunisie, la Turquie et la Thaïlande. Selon l'OMT, près de 70 p. 100 des échanges touristiques se faisaient entre pays industrialisés en 1995. Les pays en voie de développement ne bénéficient quant à eux que de 20 p. 100 environ des dépenses touristiques mondiales. Mais plusieurs bassins de réception situés en zone tropicale connaissent une croissance rapide, en particulier la zone des Caraïbes au sens large (en comprenant les Bahamas) et l’Asie du Sud-est (avec des destinations comme la Thaïlande et le Viêt-Nam). En Afrique, on cite à peine l’Egypte, le Maroc et l’Afrique du sud parmi les destinations touristiques importantes.
I.2.4 Tourisme en RDC
Le tourisme étant l’un des secteurs qui contribuent au développement d’un pays, il y a lieu de l’entretenir et de lui réserver une part importante pour le bien-être de la population.
(12) 0MT. Rapport annuel 2008.
Dans son travail, intitulé « Impact du tourisme dans un pays en voie de développement, cas de république démocratique du Congo », LELO TEMBUA montre que « la R.D.C dispose des atouts considérables dans le domaine du tourisme, il ne manque la bonne volonté politique (13) ».
Le même auteur relève cinq axes principaux comprenant plus de cinquante sites culturels et historiques capables de produire une activité très rentable. Ces axes sont :
- Axe Kinshasa-Océan
- Axe Kivu et province orientale
- Axe Kinshasa-Equateur
- Axe Kinshasa-Bandundu
- Axe Katanga-Kasaï.
Toute cette diversité complexe et multiforme constitue la particularité de la République Démocratique du Congo et le motif de fierté de ses habitants qui tiennent à rester dans un pays uni susceptible d’attirer les touristes ou de faire l’objet d’un tourisme économique rentable. Malheureusement, ces axes touristiques sont restés dans l’ombre d’eux-mêmes, et connaissent des sérieuses difficultés d’accès qui leur rendent quasiment inexploités. Les sites de la ville de Kinshasa, notamment le musée national s’est vu vider de certaines de ses œuvres d’art ; la pagode et le complexe touristique de la N’sele se trouvent à l’état de délabrement très avancé et porte encore le stigmate du pillage.
(13) Idem.
I.2.5. Diversité de l’offre touristique
La diversité de l’offre touristique concerne plusieurs secteurs. Nous nous limiterons seulement à trois aspects essentiels qui sont : l’hébergement, l’agent économique et le moyen de transport.
I.2.5.1 L’hébergement
À l’origine, l’offre touristique était limitée à des auberges au confort rudimentaire et à des hôtels de grand luxe. Maintenant, l’offre en matière d’hébergement touristique est extrêmement diversifiée avec la coexistence des grandes catégories classiques et de nouvelles formes d’hébergement. On peut distinguer entre autres types d’hébergement :
- l'hôtellerie,
- la résidence touristique,
- la location chez le particulier,
- le camping,
- le caravanage
- les maisons familiales,
- les villages de vacances,
- l'hôtellerie de plein air (gîtes ruraux, séjours à la ferme, tables d’hôtes),
- l'immobilier de loisirs (hôtels de séjour dans les parcs de loisirs),
- l’hôtellerie économique qui reprend le concept américain du motel.
I.2.5.2 Les agents économiques
À cette hétérogénéité des modes d'hébergement et de vacances répond l'hétérogénéité des agents économiques. On distingue :
- les entreprises du secteur commercial, caractérisées par la coexistence d'une majorité d'entreprises artisanales (hôtels, agences de voyage, etc.) et de grandes sociétés multinationales très concentrées;
- le secteur associatif et les organismes à vocation sociale, secteur plus important en France et dans les pays de tradition socio-démocrate (Allemagne, Scandinavie) que dans les autres pays industrialisés;
- les acteurs publics (État, Région, municipalité), enfin, qui participent de diverses manières à l'activité touristique (aménagement du territoire, actions d'information, de promotion et d'aides à la commercialisation, production propre de biens et de services touristiques avec certaines entreprises publiques de transport par exemple).
I.2.5.3 Les modes et les conditions de transport (14)
En matière de modes de transport, il existe également une grande variété, tant pour le niveau de confort recherché que pour les moyens (automobile, train, avion…). Quel que soit le mode de transport à emprunter, on distingue généralement :
- les premières classes et les classes affaires : destinées à une clientèle qui dispose de moyens financiers importants et qui, le plus souvent, voyage pour le compte de sociétés ou d’organismes officiels ;
- les classes économiques : bénéficiant du service souvent limité au strict nécessaire, afin d’abaisser le coût du transport et, partant, le prix du « forfait tout compris », qui est une formule de plus en plus utilisée pour les voyages (transport + hôtel et parfois les repas et les boissons).
(14) Microsoft Encarta 2009. Microsoft Corporation.
I.2.6. L’innovation dans le secteur touristique
De très nombreux facteurs ont contribué à l’expansion du tourisme. Ils tiennent à la fois aux conditions socioéconomiques (revenu et catégorie socioprofessionnelle, offre et prix) et à l'évolution des mentalités et des comportements.
Le nombre croissant d'actifs, l'augmentation des revenus et du temps disponible (avancement de l'âge de la retraite, congés payés, réduction du temps de travail) ont ainsi modifié la structure des vacances — elles sont désormais moins longues et plus fréquentes — et stimulé la demande latente de voyages et de vacances à l'étranger. L'ouverture à la concurrence du marché aérien par la déréglementation, l'apparition de voyagistes (tour operators en anglais), qui organisent des vacances pour un prix forfaitaire en proposant à la fois le transport et l'hébergement, ont mis les vacances à l'étranger à la portée d'un nombre toujours croissant de consommateurs.
Enfin, l’arrivée de l’informatique dans le champ de la commercialisation du produit touristique a facilité les voyages grâce à l’accès aux centrales de réservations intégrées (avions, trains, voitures de location, hôtels), elles-mêmes fruits de gros investissements. L’accès en ligne permet le développement du commerce électronique et l’apparition d’offres de voyages à prix réduits.
Le voyage à longue distance prend ainsi une place de plus en plus importante dans la demande touristique internationale. On constate dans ce domaine l'apparition des axes touristiques vers le Népal, l'Inde, le Kenya et l'océan Indien depuis les années soixante et plus récemment l'Europe de l'Est, l'Asie du Sud-Est et les États-Unis. En 1998-2001, les destinations de Cuba et de la République dominicaine, de l’Europe de l’Est, du Viêt-Nam ou de la Chine, ont connu un succès sans précédent.
La plupart des pays ont aujourd'hui une Organisation Nationale du Tourisme (ONT), fondée en général sur l'initiative des gouvernements, comme la British Tourist Authority au Royaume-Uni, l'Australian Tourist Commission en Australie ou la Maison de la France et pourquoi pas l’Office National du Tourisme de la République démocratique du Congo (15).
Par l'intermédiaire de ces organisations, l'État et le secteur privé présentent à l'étranger les atouts touristiques du pays.
I.2.7. Tourisme et développement durable
Dans son cours de théorie du tourisme, BANKIMY affirme que « le concept développement durable a atteint sa proéminence et son acceptation partout, il y a seulement quelques années (16) ».
En fait, le développement durable constitue «un type de développement qui tient à la satisfaction des besoins de générations actuelles sans compromettre ceux de générations futures (17)».
Actuellement, le concept est devenu assez populaire parce qu’il soutient cet approche qui veut que l’on maintienne le standing de vie au niveau actuel tout en reconnaissant les droits et les besoins de ceux avenir dans l’exploitation de l’environnement global.
(15) 0MT. Rapport annuel, 2008.
(16) BANKIMY, L. Théorie du tourisme. Notes du cours en G1/Accueil et Tourisme, ISP-
Gombe, 2009-2010.
(17) Etumangele, A. Economie de l’environnement. Cours destiné aux étudiants de
L2/Gestion des entreprises hôtelières et touristiques, ISP-Gombe, 2009-2010.
Le développement durable du tourisme tient donc à ne pas détruire l’environnement culturel et naturel. Car à cause de sa nature très influente sur les autres secteurs, le tourisme affecte facilement et est lui-même affecté par plusieurs facteurs relatifs à notre bien-être social et économique. C’est le cas de l’utilisation de ressources pétrolières non renouvelables, dont dépend essentiellement le tourisme, qui est sans doute un exemple palpable.
L’on comprend donc que le tourisme peut contribuer aux débats concernant le développement durable. En effet, les spécialistes reconnaissent aux touristes une attitude ou un comportement dit « Eco touristique » qui consiste à ne rien laisser sur un site touristique sauf ses traces et à n’en rien prendre sauf les photos. En ce sens, l’écotourisme concilie la rentabilité économique du tourisme et la préservation de la nature en vue d’un développement véritablement durable.
I.2.8. Conclusion partielle et partage des responsabilités.
La contribution du tourisme au développement de la nation est une évidence. Cependant, il est connu que le marché de l’écotourisme ne peut prospérer dans un environnement mal à point. La responsabilité d’un développement durable bénéficiant d’un apport écotouristique est une question d’esprit, de mentalité et donc d’éducation. Si le développement durable doit être un modèle efficace pour le future, il doit être par conséquent une approche réalisable pour s’assurer que ce qui est consommé actuellement sera remplacé. Le tourisme responsable peut ainsi être défini comme un processus de développement touristique sans dégradation ou épuisement des ressources sur lesquelles repose cette activité. Cette notion rejoint l’idée de développement durable.
----- / -----
DEUXIEME CHAPITRE
PRESENTATION DES PRINCIPALES ESPECES ANIMALES ENDEMIQUES DE LA RDC
La République Démocratique du Congo est un magnifique pays qui possède de nombreux trésors dont la grande forêt couvrant plus de 40% du territoire et abritant des espèces endémiques dans des écosystèmes spécifiques(18).
Les espèces animales endémiques de la RD Congo étant nombreuses, ce chapitre se limitera à présenter celles à importance touristique effective ou potentielle très connues notamment les espèces d’Oiseaux et de Mammifères.
II.1 LES ESPECES ENDEMIQUES D’OISEAUX
II.1.1 Le paon congolais (Afropavo congensis)
II.1.1.1 Description et localisation
Le paon est un bel oiseau caractérisé par ses couleurs très vives et la traîne de longues plumes que porte le mâle. C'est un oiseau qui vole peu. La traîne du mâle masque une queue en réalité courte. Elle peut être déployée lorsque le mâle se pavane et fait la roue. La femelle n'a pas de traîne et ses couleurs sont moins vives. Le paon du Congo est le seul faisan qui habite l'Afrique. Il n'existe que dans les forêts de la République Démocratique du Congo, et n'a été découvert qu'en 1936, dans les forêts d’Ituri dans la province Orientale.
(18) La Voix du Congo profond. R.D. Congo, pays magnifique. sd.p.20.
Le paon congolais (MS Encarta, 2009) |
II.1.1.2 Mode de vie
Les paons construisent leur nid sur le sol ou dans les branches inférieures des arbres. Ils vivent au sol dans la journée et se perchent pour la nuit. Dans leur milieu naturel, ils ont un régime omnivore à base de vers, d'insectes, de petits serpents et de graines. La femelle couve des œufs, mais très curieusement, c’est le mâle qui s’occupe des petits, les prenant sous ses ailes pour la nuit.
II.1.1.3 Menace et protection
Le Paon congolais est très menacé par la chasse car, pour certaines cultures tribales, les plumes sont un élément décoratif de grande valeur. Cependant, il est strictement protégé par la loi congolaise et ne peut être capturé qu’avec un permis spécial.
II.1.2 Le perroquet gris africain (Psittacus erithacus)
II.1.2.1 Description et localisation
Le perroquet gris africain ou jaco, est très célèbre comme animal de compagnie. Il a un plumage gris clair, un ventre blanc, et une courte queue rouge vif. Son bec fort et crochu se recourbe vers le bas. Les pattes sont de petite taille, dont deux doigts sont tournés vers l’arrière. Sa démarche est maladroite au sol, mais c’est un excellent grimpeur qui se sert de son bec pour se hisser sur une branche supérieure. La langue est très charnue et cornée en surface; il l’utilise adroitement pour manipuler les graines.
II.1.2.2 Mode de vie
Le perroquet se nourrit des graines et fruits et vit le plus souvent sur les arbres. C’est une espèce sociable. Dans la nature, les perroquets communiquent entre eux en permanence par des cris perçants et des claquements de langue. Ceux-ci ne semblent pas toutefois, dans leur milieu naturel, imiter des sons ou les voix d’autres oiseaux.
En revanche, en captivité, les perroquets, plus spécialement les perroquets gris d’Afrique sont capables de reproduire la voix humaine, ainsi que de nombreux autres sons. Le perroquet gris africain semble être un animal très doué. Il est capable de comprendre le sens de phrases simples comme « j’ai faim », « j’ai soif » ou « caresse-moi » et de les utiliser à bon escient. En outre, au bout de quelque temps, un des oiseaux étudiés a appris tout seul, spontanément, à employer le mot « non » pour refuser des choses(19). Le mâle et la femelle s’accouplent pour la vie.
(19) Microsoft Encarta 2009. Microsoft Corporation.
II.1.2.3 Menace et protection
Le perroquet gris africain est une espèce menacée, à cause de la
destruction galopante de son habitat et de sa capture comme oiseau de cage, soit en raison de la beauté de son plumage, soit pour sa capacité d’imitation. La capture et l’exportation de perroquets font l’objet d’une réglementation très stricte en RD Congo, mais l’application de ces lois est souvent difficile. Ainsi, chaque année, des milliers d’oiseaux sont légalement et/ou illégalement exportés vers l’Europe et l’Amérique du Nord.
II.2 LES ESPECES ENDEMIQUES DE MAMMIFERES
II.2.1 L’éléphant africain (Loxodonta africana)
II.2.1.1 Description et localisation
L’éléphant est un grand mammifère herbivore pourvu d’une trompe et de défenses en ivoire ; et représenté par deux sous-espèces, l’éléphant de savane et l’éléphant de forêt. Les éléphants sont de grands animaux massifs, très lourds, et à la peau épaisse portant de rares poils. Le nez et la lèvre supérieure sont transformés en une longue trompe souple et préhensile, qui fait office de main. Les défenses sont en fait des incisives supérieures très allongées: le plus grand spécimen récolté, sur un mâle, atteint 3,5 m de long. Un éléphant peut peser jusqu’à 1,5 tonne chez l’éléphant de forêt et 7 tonnes chez l’éléphant de savane (16).
L’éléphant tient une place importante dans la symbolique et les mythes d’Afrique et d’Asie. Ainsi, au Cameroun, chez les Bamiléké, il symbolise le
(19) Microsoft Encarta 2009. Microsoft Corporation.
pouvoir ; en Côte d’Ivoire, pour les Baoulé, autant qu’en RD Congo chez les Batetela su Sankuru, il incarne la force, la prospérité, la longévité et la sagesse.
II.2.1.2 Mode de vie
Les éléphants d'Afrique vivent en troupeaux regroupant souvent plusieurs dizaines d'individus conduits par une femelle. Ils vivent en sociétés matriarcales. Les yeux étant petits, et la tête peu mobile, la vue des éléphants est mauvaise. L’éléphant est capable de percevoir des sons très faibles inaudibles par l’homme. L’organe le plus sensible reste la trompe, qui assure un très bon odorat.
Malgré leur poids conséquent, les éléphants sont capables de se déplacer silencieusement. Ils avancent à grandes enjambées régulières et rythmiques. L’épais coussin de tissu élastique qui couvre le talon permet d’amortir les chocs de leurs pas. Les éléphants marchent à la vitesse de 6 km/h, mais peuvent faire plus. Ils ne peuvent pas galoper ou sauter des fossés, mais ils nagent aisément dans les fleuves ou les lacs.
Egalement sur le plan touristique, l’éléphant est un animal de sport et un moyen de transport.
II.2.1.3 Menace et protection
Les éléphants d'Afrique sont chassés à outrance à cause de leur défense à ivoire en même temps que pour l’alimentation des populations locales. La menace est très forte en RD Congo. Malgré un accord international institué en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées de la faune et de la flore sauvages, le braconnage est loin d’avoir disparu.
II.2.2 Le gorille de montagne (Gorilla beringei)
II.2.2.1 Description et localisation
Le gorille des montagnes est un grand singe anthropoïde, découvert en 1901 et vivant uniquement dans les régions volcaniques de Virunga de la RD Congo, Rwanda et Ouganda et dans la forêt de Bwindi en Ouganda. Le mâle adulte dominant est appelé « dos argenté » à cause de la rayure distincte de poils gris qui descend le long du dos. Dans son environnement naturel, un gorille mâle peut atteindre environ 1,80 m ou 2 m de haut et peser plus de 180 kg. En captivité, il est plus grand de plusieurs centimètres et beaucoup plus gros. La femelle, plus petite, mesure environ 30 cm de moins et pèse la moitié.
II.2.2.2 Mode de vie
Les gorilles sont des créatures timides, vivant habituellement en groupes de cinq à quinze individus. Une bande type comprend un « dos d’argent » (un grand mâle dominant), un ou deux mâles sous-dominants, plusieurs femelles adultes et des jeunes. Un dos d’argent chassé par un mâle concurrent mène par la suite une vie solitaire.
On peut apprendre à un gorille des éléments de communication avec l’homme. Le gorille est moins curieux, mais plus persévérant avec plus de capacités de mémorisation dans la résolution d’un problème. Les femelles se servent parfois de branches comme de cannes pour traverser une rivière. Les gorilles construisent des campements de fortune chaque nuit, après une journée passée à chercher les plantes succulentes, les baies et les feuilles qui constituent leur régime. Parfois, les femelles et les jeunes dorment sur les arbres, tandis que les mâles âgés nichent sur des herbes à la base de l’arbre.
II.2.2.3 Menace et protection
Le gorille de montagne est un des primates les plus menacés du monde notamment à cause de la déforestation et de la chasse dont ils sont victimes à des fins de commerce de viande de brousse. Mais ils sont également victimes des conflits armés qui sévissent sur leur aire de répartition ainsi que, semble-t-il, de maladies virales humaines apportées par les touristes. On trouve même des cendriers fabriqués avec des mains des gorilles ; ce qui montre que cet animal est très menacé.
En RD Congo, le WWF et l’UICN travaillent avec l’ICCN pour protéger les gorilles sauvages et encourager les touristes à partir à la découverte de ces animaux. Avec le temps, une industrie lucrative du tourisme pourra prospérer dans le parc national de Virunga.
II.2.3 Le lamantin (Trichechus senegalensis)
II.2.3.1 Description et localisation
Le lamantin est un mammifère aquatique appelé parfois « sirène », qui doit son nom à son cri plaintif. Il est possible qu’il soit à l’origine de la légende des sirènes. Son corps massif, de couleur grisâtre à noire, se termine par une queue aplatie horizontalement et arrondie. |
Lamantin (MS Encarta, 2009) |
Les membres antérieurs sont des nageoires situées près de la tête ; il n'a pas de membres postérieurs externes. C'est un animal lent et maladroit. La tête est petite, avec un museau droit et une lèvre supérieure fendue munie de poils raides. Les adultes mesurent de 2,5 à 4,5 m de long et pèsent entre 200 et 600 kg. L’animal vit dans les rivières de l’Afrique de l’Ouest et dans l’estuaire du fleuve Congo.
II.2.3.2 Mode de vie
Le lamantin africain se nourrit de plantes aquatiques, quelque fois à plusieurs centaines de kilomètres de la mer. Ils vivent en petits groupes familiaux et parfois en troupeaux de 15 à 20 animaux. Il évolue sur un territoire de petite taille, où il broute des plantes aquatiques, jouant ainsi un rôle non négligeable dans le nettoyage des canaux d’irrigation.
II.2.3.3 Menace et protection
L'effectif des lamantins a été réduit par une chasse intensive pour leur peau, leur chair et leur graisse, mais certains pays en ont fait une espèce protégée. Le gouvernement de la RD Congo a l’intention de créer un parc national marin pour protéger le lamantin.
II.2.4 Le léopard (Panthera pardus)
II.2.4.1 Description et localisation
Le léopard est un grand félin d’Afrique, du Moyen-Orient et du Sud et Sud-Est de l’Asie, au pelage fauve tacheté de rosettes noires. Le léopard, qui est l’animal national de la RD Congo, est le plus répandu de tous les félins. Solitaire et nocturne, le léopard vit dans la savane et la forêt où le gibier est abondant. Disposant d’une aire de répartition très vaste et variable selon l’abondance de ses proies, le léopard vit dans des habitats très variés, des savanes aux forêts pluvieuses. Il couvre généralement quelques dizaines de kilomètres carrés, mais peut atteindre 400 km2 dans les régions montagneuses.
II.2.4.2 Mode de vie
D’une grande discrétion, il peut vivre à proximité des habitations humaines en passant totalement inaperçu. Il chasse à l’affût essentiellement la nuit, mais le léopard des forêts denses chasse aussi le jour, en guettant ses proies dans les buissons, les hautes herbes ou les branches des arbres. Il se nourrit de proies très variées : antilopes, singes, lièvres, campagnols, porcs-épics, poissons et mêmes mille-pattes, insectes, etc. C’est un grimpeur agile qui traîne souvent sa proie de grande taille sur une branche ou une fourche, pour la manger sur plusieurs jours et la préserver des hyènes ou des lions. Il est également excellent nageur et très bon coureur.
II.2.4.3 Menace et protection
A cause de la chasse, le léopard devient de plus en plus rare dans plusieurs régions car, sa peau magnifique en a fait un animal recherché par les braconniers et les commerçants de fourrure. Le léopard souffre également de la déforestation, de l’expansion de l’agriculture et du fait que beaucoup de ses proies sont également chassées par l’homme. Son commerce est strictement réglementé au niveau international.
II.2.5 L’Okapi (Okapia johnstoni)
II.2.5.1 Description et localisation
|
L’Okapi est un mammifère africain au pelage brun rayé de blanc sur les pattes. Sa tête et sa queue sont proches de celles de la girafe ; le cou et le corps ressemblent à ceux d’un cheval ; les pattes robustes rappellent celles de |
Okapi en train de se nourrir (Le Vert, 2008) |
l’antilope ainsi que des rayures qui pourraient avoir été empruntées au zèbre. L’okapi peut atteindre 1,50 m de hauteur au garrot et mesure jusqu’à 2 m de long, pour un poids de 200 à 300 kg. « Okapi habite les forêts denses inexplorées ou leurs environs, ce qui explique pourquoi il fut l’un des grands mammifères à être découvert tardivement en 1901(20) ».
II.2.5.2 Mode de vie
On sait peu de choses sur l’Okapi qui vit exclusivement dans les forêts tropicales humides de l’Est de la RD Congo, à Epulu. Timide et solitaire, Okapi est un animal très curieux. L'okapi se nourrit de feuillage, de bourgeons et de fruits, qu’il saisit à l’aide de sa grande langue préhensile.
II.2.5.3 Menace et protection
« Bien que protégé depuis 1933, l’okapi est menacé, d’une part par le braconnage, d’autre part par la réduction de son habitat (déforestation notamment). Une réserve spécifique, l’Okapi Faunal Reserve, a été créée en 1992 en République Démocratique du Congo. L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) qui a pris l’Okapi pour symbole, voudrait que la forêt d’Ituri, où vit Okapi, devienne un Parc National, ce qui permettrait de préserver la forêt tropicale de la région(21) ».
« Après une gestation de 14 à 15 mois, la femelle met au monde à l’abri des fourrés un unique jeune, qu’elle allaite pendant 6 à 10 mois. La longévité dans la nature de l’okapi n’est pas connue, mais il peut vivre plus de 25 ans en captivité (22) ».
(20) IZCN.sd. Connaître et protéger la richesse naturelle du Zaïre. Planche éducative
pour le soutien aux efforts de conservation de l’IZCN(ICCN) avec l’appui
du WWF, UICN et Tabazaïre (Tabacongo).
(21) Idem.
(22) Microsoft Encarta 2009. Microsoft Corporation.
II.2.6 La girafe (Girafa cameloparadalis congoensis)
II.2.6.1 Description et localisation
La girafe est un grand Mammifère herbivore des savanes arborées d’Afrique subsaharienne. C’est le plus haut de tous les animaux terrestres et peut atteindre, pour le mâle, jusqu’à 5,80 m de haut et peser près de 2 tonnes, tandis que le poids de la femelle avoisine 600 kg. |
Girafes, adulte et jeunes ( MS Encarta, 2009) |
Il existe 7 sortes de girafes, différenciées par les variations de couleur et les formes de taches du pelage donnant un dessin unique à chaque individu.
Girafa cameloparadalis congoensis ne se trouve qu’en RD Congo, au Cameroun et en Ouganda et ce, en populations isolées dans les Aires Protégées. Selon La Voix du Congo Profond, « cet animal ne se retrouve en RD Congo, qu’au Parc National de la Garamba (23) ».
II.2.6.2 Mode de vie
Les girafes sont des herbivores qui s’alimentent de feuilles : la femelle se penche pour brouter le feuillage des arbres de petite taille tandis que le mâle se tient cou tendu vers le haut pour les plus hautes feuilles. Pour
(23) La Voix du Congo Profond.sd. R.D. Congo, pays magnifique.p.23.
atteindre les points d’eau afin de s'abreuver, les girafes doivent écarter largement leurs longues pattes de devant. Les girafes ne migrent pas pendant la saison sèche et peuvent alors rester plus d’un mois sans boire.
Les girafes se déplacent à allure modérée, allant l’amble, c’est-à-dire soulevant simultanément les deux pattes d’un même côté. Elles peuvent également galoper sur de courtes distances, atteignant parfois la vitesse de 56 km/h. Elles sont également capables de nager. Les girafes vagabondent sur des longues distances : on les trouve parfois à des centaines de kilomètres d’un point d’eau.
Les girafes communiquent entre elles par des grognements ou des notes basses. Elles se défendent de leurs prédateurs, les lions — qui hésitent cependant en règle générale à attaquer les adultes —, à grands coups de sabots. Les seuls moments où elles sont vulnérables à leurs attaques sont ceux où elles s’abreuvent.
II.2.6.3 Menace et protection
« Si des troupeaux de centaines d’individus parcouraient autrefois les savanes, la girafe est aujourd’hui une espèce menacée. Jadis chassée pour
sa peau, elle est aujourd’hui vulnérable à la dégradation de son habitat liée aux activités humaines. Le caractère endémique de la girafe fait qu’en RD Congo elle est totalement protégée ; surtout qu’il n’en reste plus que quelques 150 à 200 individus (24) ».
II.2.7 Le Bonobo ou chimpanzé nain (Pan paniscus)
II.2.6.1 Description et localisation
Le bonobo est un singe hominidé d’Afrique équatoriale, proche du
(24) Ibidem.
chimpanzé. Il est parfois appelé chimpanzé pygmée ou chimpanzé nain. « Le bonobo a une morphologie très similaire à celle du chimpanzé. Mais, il n’est pas vraiment plus petit que le chimpanzé. Il a, en revanche, une silhouette plus fine et pèse 40 à 45 kg. La femelle est plus petite (70 à 76 cm de long) et, surtout, plus légère avec ±30 kg(25) ».
Bonobo en famille (Carl Ammann cité par MS Encarta, 2009) |
Le pelage du bonobo est un peu plus long que celui du chimpanzé, en particulier sur les joues. Les bonobos vivent dans les forêts équatoriales situées dans la rive gauche du fleuve Congo, au Parc National de la Salonga, en RD Congo.
II.2.6.2 Mode de vie
Le bonobo est un des proches parents de l’homme vivant en groupes sociaux. Le bonobo est diurne, il construit chaque soir un nid de branches
(25) IZCN.sd. Connaître et protéger la richesse naturelle du Zaïre (RD Congo).
à la cime d’un arbre pour y dormir. Le nid est parfois utilisé pour faire une sieste dans la journée. Omnivore, le bonobo se nourrit majoritairement de fruits, feuilles, de pousses et de tiges mais aussi d’insectes, de vers de terre ou de petits mammifères. Il ne cherche jamais sa nourriture seul, mais en groupe. Il arrive qu’un groupe se divise en petites troupes qui partent chacune de leur côté, avant de se retrouver le soir, au moment de construire les nids.
« Le bonobo est à la fois plus arboricole et plus bipède que le chimpanzé commun. Il se tient debout pour transporter ses aliments, pour traverser une rivière ou pour progresser dans les arbres. Au final, on estime qu’il passe 20 % de son temps en position bipède (26) ».
Selon La Voix du Congo Profond, « ils se distinguent par une organisation matriarcale unique et font souvent recours à la sexualité pour résoudre les conflits et apaiser les tensions sociales. Une femelle met généralement au monde un petit tous les quatre ans et demi, après une gestation de 8 mois environ. C’est elle qui assure, pour l’essentiel, les soins au jeune. Le sevrage progressif, intervient à partir de l’âge de 4 ans (27) ».
La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 8 ans pour les femelles, de 10 ans pour les mâles. Ces derniers restent généralement toute leur vie dans leur groupe natal, au sein duquel leur statut social dépend de la position hiérarchique de leur mère. Quant aux femelles, une fois devenues adultes, elles quittent leur famille pour intégrer un autre groupe.
II.2.6.3 Menace et protection
Ne quittant jamais l'abri des arbres, les bonobo sont menacés par la déforestation intensive qui sévit dans les régions où ils vivent. Le Parc de
(26) Idem.
(27) La Voix du Congo Profond. R.D. Congo, pays magnifique.p.21.
Salonga, avec 36000 km2, a été donc établi en 1970 pour protéger le bonobo. Il est le deuxième Parc du monde et l’un des quatre réserves naturelles de la RD Congo, désignées par l’UNESCO comme biens du patrimoine mondial ; c’est-à-dire régions d’importance universelle.
II.2.8 Le Rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simun cottoni)
II.2.6.1 Description et localisation
C’est le deuxième plus grand mammifère terrestre après l’éléphant. « Le mâle bien développé peut atteindre jusqu’à 2000 kg. Il vit dans le Parc National de la Garamba au nord-est de la RD Congo, dans une savane ouverte, près de la frontière avec le Soudan. Il atteint entre 1,5 et 1,85 m de hauteur au garrot, et entre 3,35 et 4,2 m de long (28) ».
II.2.6.2 Mode de vie
Ce grand mammifère ongulé à nombre impair de doigts (périssodactyles)
et à peau épaisse, caractérisé par la présence d’une ou deux cornes médianes sur le museau. Ces cornes attirent beaucoup de touristes, et sont à la base de menaces par les braconniers.
Rhinocéros Blanc du Nord (MS Encarta, 2009) |
(28) Idem.
II.2.6.3 Menace et protection
« Le braconnage pour sa corne à laquelle on attribue beaucoup de vertus est intense et le nombre d’individus a diminué dramatiquement : 490 individus en 1976 et en 1984 il n’en restait plus que 14. Depuis, les vigoureux efforts sont entrepris pour sauver cet animal de l’extinction. On est passé de 14 à 31 individus et, il y a deux ans, on n’en comptait à peine une dizaine (29) ».
II.3 CONCLUSION PARTIELLE DU CHAPITRE DEUX
Les espèces animales de la RD Congo constituent l’un des plus grand patrimoine mondial de la biodiversité. De ces espèces, nous venons de décrire 8 dont 2 espèces d’Oiseaux et 4 de Mammifères. Elles constituent, chacune dans son écosystème spécifique, un atout important pour le tourisme, mais elles sont aussi presque toutes menacées de disparition. L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) a réagi pour sauvegarder ce patrimoine en péril. Il entretien un partenariat avec des organismes comme l’UNESCO et bien d’autres pour conserver les riches écosystèmes et les espèces endémiques qu’ils abritent.
Dans quelle mesure ces espèces endémiques contribuent-elles au développement du tourisme de la RD Congo ? Le chapitre suivant tente de fournir les éléments de réponse à cette interrogation.
----- / -----
(29) La Voix du Congo Profond. R.D. Congo, pays magnifique.p.22.
TROISIEME CHAPITRE
CONTRIBUTION DES ESPECES ANIMALES ENDEMIQUES AU DEVELOPPEMENT DU TOURISME EN RD CONGO
A l’heure actuelle, le développement national constitue la préoccupation majeure pour tous les pays. Chacun cherche, par tous les moyens, à identifier les secteurs de la vie nationale et les activités qui peuvent contribuer, tant soit peu au développement national. Evidement le tourisme est l’un des ces secteurs pourvoyeurs du développement. Ainsi dans ce chapitre, il est question de démontrer comment les espèces endémiques identifiées peuvent-elles contribuer au développement du tourisme et celui de la nation en général.
Trois axes peuvent être envisagés :
- Espèces endémiques comme ressources d’attraction touristique ;
- Espèces endémiques comme ressources du développement économique ;
- Espèces endémiques comme ressources du développement durable.
III.1 ESPECES ENDEMIQUES COMME RESSOURCES
D’ATTRACTION TOURISTIQUE
Par le fait qu’ils soient endémiques, ces espèces créent la curiosité humaine qu’on peut capitaliser comme un champ d’attraction.
L’endémisme étant une réalité rare, il répond à la loi de la nature selon laquelle « ce qui est rare est cher et donc attire les gens ».
En particulier, les espèces animales endémiques possèdent certains spécificités du point de vue morphologie, mode de vie, etc. ce qui crée davantage la curiosité des gens. Lorsqu’on amène un enfant instruit dans un parc pour aller visiter la girafe, par exemple, l’enfant y va avec l’idée de voir la Girafe, mais notamment son cou. Ce qui revient à comprendre que dans ce cas, la Girafe crée une attraction au moyen de son cou et, à l’instar de la Girafe, d’autres espèces peuvent créer la curiosité aussi par leur mode de vie que par leur constitution morphologique. Le Bonobo par exemple, est un animal plus proche de l’homme : il se « marie » par le fait que la femelle quitte sa famille à maturité sexuelle pour intégrer celle des autres et, il a une station bipède, etc. ce mode de vie qui est approximativement égal à celui de l’homme peut attirer les gens à le voir.
Cependant le problème d’infrastructures se pose. Il faudrait que des auberges, des restaurants, des moyens de transport soient mis en place pour que le tourisme vers des sites soit favorisé. En dehors de l’Etat, les Privés peuvent aussi investir dans ce domaine touristique. Nous sommes optimiste qu’avec un effort de courage, de détermination et de bonne gestion, on peut réaliser des bonnes affaires en tourismes des espèces animales endémiques. La rareté de ces genres de sites touristiques justifie les frais de visite très élevés qui font fuir parfois les touristes nationaux à faibles revenus.
III.2 ESPECES ENDEMIQUES COMME RESSOURCES DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
Dans l’un des paragraphes précédents nous avons pu décortiquer le développement durable : ce type de développement tient compte de la satisfaction des générations présentes et de celle des générations à venir. Cependant, il n’est plus à démontrer que les espèces endémiques peuvent contribuer au développement de la nation en passant par celui du tourisme.
Dans ce contexte, les espèces animales endémiques sont des potentialités dont dispose notre pays pour s’assurer un développement durable, puisqu’elles pourront exister jusque pendant plusieurs générations qui se serviront de les contempler en vue de satisfaire leur curiosité.
On comprend que pour que ces espèces continuent à vivre jusqu’aux générations à venir, alors une lutte s’impose : celle contre toutes les formes de menace d’extinction qui les guettent, tels que le braconnage, la déforestation, la chasse, les guerres, le non encadrement des gardes, etc. Les braconniers, qui sont des chasseurs à fraude, n’ont qu’une seule mission : c’est de dissiper les espèces de leurs milieux, les gardes pourront à leur tour contribuer à l’extinction des espèces beaucoup plus au moment où ils ne sont pas satisfaits de leur salaire ou au moment où ils sont impayés. A ce moment, ils pourront se lancer, soit directement, eux-mêmes, à faire disparaître les espèces, ou par l’entremise des braconniers.
En outre, l’environnement peut aussi contribuer à l’extinction des espèces lorsqu’il est très pollué.
Les gens qui vont à la visite des espèces (touristes) doivent savoir qu’ils ont aussi l’engagement de protéger ces espèces. Car un principe d’écotourisme affirme que dans un site touristique, « on ne laisse rien sauf ses pattes, on n’en prend rien sauf les photos ».
III.3 ESPECES ENDEMIQUES COMME RESSOURCES DU
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Puisque nous parlons de tourisme, nous voyons les gens qui se déplacent. Dans le cas de notre recherche, il s’agit des déplacements effectués vers les espèces endémiques dont la valorisation constitue une source certaine des revenus pour l’économie nationale.
Selon Bankimi, l’activité touristique est complexe et comprend bien d’autres activités par entraînement comme l’hébergement des touristes au site, leur restauration, leur déplacement, leur participation au divertissement, leurs soins de santé, sans oublier les plus souvent exigés d’accès au site (30).
Comme on peut le comprendre, toutes ces activités ne se réalisent pas par philanthropie, et surtout pas dans un site touristique.
- l’hébergement des touristes, qu’il soit de type hôtel ou des tantes, génère des devises. Seulement, dans le cadre du tourisme naturel, il est souhaitable que l’hébergement soit au décor naturel.
- La restauration constitue une obligation humaine journalière. Les touristes préfèrent souvent « consommer local » qui est également un aspect touristique de découverte. C’est toute l’importance de promouvoir la gastronomie de notre pays.
- Les moyens de transport rapportent également des recettes. Les touristes aiment des moyens à découvert pour contempler les paysages naturels au passage. Ce sont le train, le bateau et dans une certaine mesure, l’avion.
(30) BANKIMY, L. Théorie du tourisme. Notes du cours en G1/Accueil et Tourisme, ISP-
Gombe, 2009-2010.
- Dans un site touristique, il est de bonne augure que certaines activités de divertissement soient organisées : jeux d’enfants, jeux de compétitions douces, marche, …
Toutes ces activités generent de l’argent et par ce fait, le tourisme contribue effectivement au développement économique de notre pays, la RD Congo.
CONCLUSION
Nous voici à la fin de notre travail de fin d’étude qui a porté sur la « contribution des espèces animales endémiques de la R.D. Congo au développement du tourisme ». Cette étude a, en fait, consisté à la définition de quelques concepts de base et généralités sur le tourisme ; puis la présentation de principales espèces animales endémiques de la R.D. Congo ; et enfin, notre propre réflexion sur ce que pourrait être la contribution de ces mêmes espèces pour le développement du tourisme en RDC.
Après avoir compris le contexte de termes utilisés, nous avons pu identifier deux classes animales dans lesquelles la R.D. Congo dispose des espèces endémiques les plus célèbres. Il s’agit de la classe des Oiseaux et celle des Mammifères. Parmi les Oiseaux, deux espèces sont particulièrement importantes sur le plan touristique. Ce sont le Paon congolais du nom scientifique Afropavo congensis et le Perroquet gris africain (Psittacus erithacus). Dans classe des Mammifères, nous avons retenu huit espèces qui sont : l’Eléphant africain (Loxodonta africana), le Gorille de montagne (Gorilla gorilla beringei), le Lamantin (Trichechus senegalensis), le Léopard (Panthera pardus), la Giraffe (Girafa cameloparadalis congoensis) ainsi que les très célèbres espèces, l’Okapi (Okapia johnstoni), le Bonobo ou Chimpanzé nain (Pan paniscus) et le Rhinocéros blanc du nord (Ceratotherium simum cottoni). Pour chaque espèce, nous avons tour à tour présenté une brève description et sa localisation en RD Congo, le mode de vie, qui est pour la plupart des espèces une raison d’attraction touristique, les menaces ainsi que les mesures de protection.
En définitive, notre hypothèse est bien confirmée car notre étude montre que la RD Congo compte beaucoup d’espèces animales endémiques qui sont des attractions touristiques importantes. Pour qu’elles contribuent effectivement au développement du tourisme, ces espèces doivent être davantage revalorisées, notamment par la construction des infrastructures comme des auberges, des restaurants, des stations offices, sans oublier l’encadrement de services de gardes et l’organisation des moyens de transport vers les sites. De la sorte, le tourisme vers les sites à espèces animales endémiques sera développé et contribuera efficacement au développement du pays en général par un apport en capitaux frais. Mais cet effort nécessite également l’absence ou, au besoin, la diminution des conflits armés.
Qu’on nous félicite d’avoir osé, et non pas nécessairement d’avoir réussi.
BIBLIOGRAPHIE
- Ouvrages, revues et rapports
- LA VOIX DU CONGO PROFOND. R.D. Congo, pays magnifique. sd.p.20.
- 0MT (Organisation mondiale du tourisme). 2008. Rapport annuel.
- 3. TOWLE, O. 1971. Biologie moderne. Holt, Rinehart et Winston, Ltée, p.203.
- Travaux de fin de cycle, Mémoires et Notes des cours.
- 4. BANKIMY, L. Théorie du tourisme. Notes du cours en G1/Accueil et Tourisme, ISP- Gombe, 2009-2010.
- 5. EKETEBI, M. A. Commercialisation de Perroquet gris (Psittacus erithacus) en République Démocratique du Congo. Mémoire en Biologie et Techniques Appliquées, ISP-Gombe, année académique : 2007-2008.
- 6. ETUMANGELE, A. Economie de l’environnement. Cours destiné aux étudiants de L2/Gestion des entreprises hôtelières et touristiques, ISP-Gombe, 2009-2010.
- 7. LELO, T. Impact du tourisme dans un pays en voie de développement, cas de la RDC. TFC en Accueil et tourisme, ISP-Gombe, année académique : 2008-2009, 40p.
- 8. MBUNGA, K.S. Tourisme comme activité économique en République Démocratique du Congo. Cas du Jardin d’Eden. TFC en Accueil et tourisme, ISP-Gombe, année académique : 2008-2009, 34p.
- Dictionnaires et documents divers
- 9. L’AVENTURE MULTIMEDIA. 9 Dictionnaires Utiles, Media DICO pour Windows version 2.0.0.1. Dictionnaire électronique.
- 10. MICROSOFT DICO. Encarta 2009. Microsoft Corporation. Dictionnaire électronique.
- 11. WWF. sd. Connaître et protéger la richesse naturelle du Zaïre. Planche éducative pour le soutien aux efforts de conservation de l’IZCN (ICCN) en collaboration avec UICN et Tabazaïre (Tabacongo).
- Webgraphie (Internet)
- 12. LE VERT. E-blog/au milieu du village/images/surokapi- rdc/image.jpeg/ Lu en ligne, le 23/12/2009.
- 13. http//wikipedia.org/wiki//tourisme de nature, le 23/12/09/
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 13 autres membres