Tour d'Orient
Darly in Ahmadabad
Vend. 26.10 à 21.30 :
Kinshasa par N'Djili à Nairobi sur Jomokenyata via Mayamaya à Brazzaville. Une nuit de courte durée à la suite d'un voyage de trois heures et dix minutes à l'air, sans compter les arrêts de jeux dans les aéros, tous internationaux.
Nous sommes arrivés à Jomokenyata à 4 heures locales du matin. Soit une perte de 2 heures due au fuseau horaire. A Nairobi, juste un petit déjeuner sur place à l'Aero et un short and small shoping d'un numéro de Jeune Afrique et un insigne de défenseurs des ressources naturelles en Afrique : Green Africa ou Afrique verte.
Sam. 27.10 à 13.35
Départ pour Delhi à partir de Nairobi par Jomokenyata. C'est le plus long tronçon de l'itinéraire effectué : 7 heures de vol non stop. Dans la superbe Boeing 777, tous est passable sauf l'excès de la restauration et de la sollicitation au sommeil qui s'affrontent sans relâche.
L'unique mauvaise note est le courtement de la journée, avec une perte sans essai de négociation de trois heures. Nous voici sur le tarmac de l'Aéro International Indira Gandhi, à son Terminal 3. Il est 23 heures 20 minutes locales. Un cauchemar pour l'accueil : personne n'est venue nous chercher. Pire, Delhi n'est pas le point de chute mais plutôt et encore un transit. Il faut se débrouiller comme des grandes personnes.
Dim. 28.10 à 01.45
Rapidement un taxi. Direction, Airport Hotel. On est installé à 02 heures locales pour quitter les installations à 10 heures. Pour l'ensemble de services, 5470 Roupies indiens, soit plus ou moins 150 dollars américains. Que faire pour atteindre le point d'arrivée ? Science et technologie au service de l'homme : Internet et téléphone activés.
Toutes les précisions sont obtenues. La suite du voyage n'est plus possible ce jour. Il faut alors se procurer du lieu de repos, des titres et confirmation de voyage et enfin, effectuer un tour en ville. Tout est fait grâce à la coopérativité d'une agence de tourisme local. On visitera tour à tour la ville, le lieu où Mahatma Gandhi est resté ses deux dernières années de vie et où il a été assassiné.
Puis un repas hors goût ordinaire. Les uns se servent, les autres observent. Après tout, c'est tout cela le voyage. C'est-à-dire être chez autrui. C'est à ce niveau qu'a commencé le désenclavement par l'obtention d'une carte Sim opérationnelle localement. Il est 22.10 à Delhi.
Lundi, 29.10 à 09.20
Départ vers l'Aéro Indir-a-Gandhi en passant par le centre ville. Beaucoup d'offices n'ont pas ouvert. C'est la fête nationale des Indous. Juste quelques achats, puis le bureau de change et, c'est l'Aéro pour Ahmadabad.
Puis l'arrivée.
A l'Aéro d'Ahmadabad, on se croyait perdu dans les méandres artistiques de cette seconde ville de l-Ouest de l'Inde. Hélas, ce n'était qu'une question de quelques dizaines de minutes. Très pressé, plutôt impatient comme tout Kinois, on s'est obligé d'appeler le Docteur Panchal sous prétexte qu'on s'est égaré. Non, réplique-t-il. Soyez à la sortie de l'Aéro par la Gate N°2, un gentil Monsieur brandit un papier A4 portant inscription « ETUMANGELE ». Approchez-le et venez avec lui, je suis encore à l'Hôpital. Il est là et on part. Direction ? Seul le conducteur connaît. Nous voici à côté et au pied de l'immeuble Dynamic House où nous attendaient encore deux jolies filles indiennes affectées au Protocole. On prend l'ascenseur jusqu'au 4ème niveau.
Aussitôt arrivé, aussitôt pris en charge.
L'installation, le déjeuner, le rapport verbal puis le rapport documentaire. Du coup, quelques examens préliminaires commencent. Il est tard. Un petit tour dans les parages. Un rapide shoping. Puis, la discipline des yeux oblige, un sommeil encore une fois imposant et reposant.
Mardi, 30.10 à 06.00
Salutations réciproques. Suite et presque fin d'examens préliminaires. Parmi ces examens, l'échographie et toute la série de l'imagerie médicale subie à Kinshasa. Puis les préparatifs pour une intervention chirurgicale au lendemain. Et la journée passe.
Mercredi, 31.10 à 07.00
Des préparatifs de finissage s'apprêtent, des visiteurs apparemment de marque affluent l'office du Dr P, les jeunes Docteurs défilent en tour de rôle pour s'assurer que je suis prêt, etc. Il est 13.30. Docteur Disha entre, alors que j'étais entrain d'ouvrir un compte Face Book à/pour Sophie dans notre Luxueux Room, et elle dit : « let us go to the operation theatre». Tout ceci pour réaliser ce qu'il y a lieu d'appeler: contrôle général de notre état de santé après plus de deux ans de travail intense à la fois scientifique, politique que familial.
J'abandonne tout. Sophie se met à pleurer. Je lui dis, ne pleure pas je serai ici dans deux heures minimum ou quatre heures maximum. Je lui précise que je tiens toutes ces précisions du Dr P. C'est en fait sans tenir compte de la déontologie médicale de ce chevronné professionnel international de santé. Et à moi de conclure pour l'enfant, si quatre heures passent et tu ne me vois pas, demande aux docteurs « où serait Papa », peut-être que tu auras raison de t'inquiéter.
La pièce théatrale prévue pour quatre heures maximum, a duré contre toutes prévisions, dix heures. Heureusement pour moi, je n'ai vu que quand ça a commencé. Les restes, …jusqu'au lendemain.
Jeudi, 01.11 à 08.30
Un groupe de gens m'entoure dans ma room aux côtés de ma filles et je crie. Je meurs. Prend vite le papier, je te dicte quelque chose.
Et le séjour continue.
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